vendredi 1 septembre 2017

A l'est d'Eden

John Steinbeck
Le Livre de Poche
EAN : 9782253005971

sorti le 1 mars 2008
786 pages



Dans cette grande fresque, les personnages représentent le bien et le mal avec leurs rapports complexes. Adam, épris de calme, Charles, son demi-frère, dur et violent, Cathy, la femme d'Adam, un monstre camouflé derrière sa beauté, ses enfants les jumeaux Caleb et Aaron. En suivant de génération en génération les familles Trask et Hamilton, l'auteur nous raconte l'histoire de son pays, la vallée de la Salinas, en Californie du Nord. Pour cette oeuvre généreuse et attachante, John Steinbeck a reçu le prix Nobel de littérature.

Mon avis : A l'est d'Eden est en partie autobiographique, le narrateur (dont le nom est John Steinbeck, coïncidence ?) revient sur sa famille, son grand-père Samuel Hamilton jouant un grand rôle dans ce livre. Il narre, à travers ses histoires de famille, l'histoire de son pays, de sa vallée, depuis les premiers colons jusqu'à la Première Guerre mondiale, et ces passions contradictoires, amour et haine, violence et douceur, qui accablent l'être humain.
La force de ce roman, devenu un classique, tient dans sa portée philosophique et parabolique. Ce qui caractérise l'homme est sa capacité à choisir, c'est ce que nous révèle ce roman avec tous ses personnages. Certains  d'entre eux sont attachants, comme c'est le cas pour Lee, d'autres éveillent notre compassion. Malgré la violence qui se cache dans ces hommes et ces femmes, leurs vies nous bouleverse et nous les rend tous sympathiques. Et si Steinbeck n'est pas du tout manichéen, et qu'en somme j'ai passé un bon moment de lecture, je regrette tout de même que certains personnages, comme Cathy, soit aussi enfermés dans leurs idées, qu'on sache d'avance qu'il n'y aura aucun "bon" changement dans leur tempérament. Cependant, même eux, ont une personnalité approfondie qui les rend intéressants  et plus complexes qu'on ne les vois aux premiers abords.

Une réinterprétation de l'histoire de Caïn et d'Abel.




Nous n'avons qu'une histoire. Tous les romans, tous les poèmes, sont bâtis sur la lutte incessante que se livrent en nous-même le bien et le mal. Le mal doit être constamment ressuscité, alors que le bien, alors que la vertu sont immortels. Le vice offre toujours une visage frais et jeune, alors que la vertu est plus vénérable que tout au monde.
A l'est d'Eden

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